Au départ, une résonance. Entre résistance et trauma. Comme une sorte de négociation vitale, entre le haut et le bas. "Nous ne sommes qu'à peu près en toutes choses" accueille les chutes comme des offrandes, des énigmes précieuses. Pour reprendre goût à la gravité et au désir de se remettre sur pied.
La guerre ? Le masque du pitre ? Mener la première et porter le second. C’est dans cette ambivalente alternance que je me suis construite. Récit de l’intime, résolument autobiographique, entre ruptures et violences du monde, j’y aborde tant le thème de mes chutes que celui des stratégies mises en place pour m’en relever.
Avec ce premier solo, je cherche ces espaces de légèreté, ces fulgurances, ces moments où les diverses stratégies - conscientes ou inconscientes - et où l’agilité émotionnelle l’emportent sur les événements qui tentent de nous mettre à terre.